TEP-TDM FDG: 700 USD
TEP-TDM Ga68 PSMA: 1700 USD
IRM du corps entier (3 Tesla): 900 USD
Radiochirurgie stéréotaxique (SRS): 4500 USD
Radiothérapie (à partir de): 4000 USD
Thérapie à l'iode radioactif (à partir de): 3500 USD
Bilan de santé (à partir de): 900 USD
Thérapie Lu-177 PSMA: 9000 USD
Thérapie PSMA Ac-225 (à partir de): 16000 USD
Chirurgie du cerveau (à partir de): 15000 USD
Chirurgie du cancer du sein (à partir de): 8000 USD
Analyse MIBG (à partir de): 2500 USD
TEP-TDM FDG: 700 USD
TEP-TDM Ga68 PSMA: 1700 USD
IRM du corps entier (3 Tesla): 900 USD
Radiochirurgie stéréotaxique (SRS): 4500 USD
Radiothérapie (à partir de): 4000 USD
Thérapie à l'iode radioactif (à partir de): 3500 USD
Bilan de santé (à partir de): 900 USD
Thérapie Lu-177 PSMA: 9000 USD
Thérapie PSMA Ac-225 (à partir de): 16000 USD
Chirurgie du cerveau (à partir de): 15000 USD
Chirurgie du cancer du sein (à partir de): 8000 USD
Analyse MIBG (à partir de): 2500 USD
Le lymphome de la zone marginale (LZM) est un type spécifique de lymphome non hodgkinien (LNH), un cancer qui affecte les lymphocytes (cellules immunitaires), en particulier les lymphocytes B, essentiels à la réponse immunitaire. Le nom provient de la zone marginale du tissu lymphoïde qu’il affecte, donnant au cancer des caractéristiques particulières distinctes des autres lymphomes.
Le lymphome de la zone marginale a été clairement identifié au milieu des années 1980. Initialement classé comme sous-type des lymphomes de bas grade, il fut officiellement reconnu comme distinct en 1994 grâce à la classification REAL (Revised European-American Lymphoma classification). En 2001, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a adopté officiellement cette classification, en distinguant trois principaux sous-types :
Lymphome de la zone marginale extranodal (lymphome du MALT)
Lymphome de la zone marginale nodal
Lymphome de la zone marginale splénique
Le lymphome de la zone marginale représente entre 8 et 12 % des cas de lymphomes non hodgkiniens diagnostiqués dans le monde. Il touche principalement les adultes âgés de plus de 60 ans, avec une légère prédominance chez les femmes. Le nombre annuel estimé de nouveaux cas aux États-Unis seulement est d’environ 5 000.
Bien que la cause exacte du LZM soit inconnue, plusieurs facteurs de risque ont été identifiés :
Infections chroniques : notamment l’infection à Helicobacter pylori (associée au lymphome gastrique MALT). Le virus de l’hépatite C et certaines maladies auto-immunes comme le syndrome de Sjögren, la thyroïdite de Hashimoto ou encore le lupus érythémateux disséminé sont aussi liés au LZM.
Facteurs environnementaux : exposition à certains produits chimiques ou aux radiations.
Facteurs génétiques : antécédents familiaux ou prédispositions génétiques éventuelles.
Les symptômes varient en fonction du sous-type et des organes affectés, mais comprennent généralement :
Gonflement des ganglions lymphatiques (cou, aine, aisselles)
Perte de poids inexpliquée
Fatigue persistante
Sueurs nocturnes
Sensation de lourdeur ou douleurs abdominales (en particulier pour le type splénique)
Infections fréquentes dues à une immunité affaiblie
Dans certains cas, le LZM est asymptomatique et découvert fortuitement lors d’examens médicaux de routine.
Le diagnostic se fait généralement par :
Biopsie : prélèvement de tissu ganglionnaire ou de l’organe concerné pour confirmation.
Immunohistochimie et cytométrie en flux : pour identifier précisément le type cellulaire impliqué.
Examens d’imagerie : scanner (CT), IRM, échographie ou TEP scan pour évaluer la propagation.
Analyses sanguines : pour évaluer l’état général et détecter des marqueurs éventuels.
Biopsie de moelle osseuse : réalisée en cas de suspicion d’atteinte médullaire.
Le choix du traitement dépend du sous-type et du stade de la maladie :
Traitement antibiotique (éradication d’Helicobacter pylori dans les formes gastriques)
Radiothérapie localisée
Immunothérapie (Rituximab)
Chimiothérapie pour les formes avancées
Surveillance régulière (« Watch and Wait ») dans les cas asymptomatiques
Immunothérapie (Rituximab) associée ou non à une chimiothérapie
Radiothérapie en cas de maladie localisée
Splénectomie (ablation chirurgicale de la rate)
Immunothérapie associée à la chimiothérapie
Le lymphome de la zone marginale est généralement lentement évolutif, avec un bon pronostic. Le taux de survie à cinq ans dépasse 85 % pour les formes précoces du lymphome du MALT, et se situe autour de 75 % pour les formes nodales et spléniques.
Bien qu’il n’existe pas de prévention spécifique, certaines précautions peuvent réduire les risques :
Maintenir un système immunitaire en bonne santé grâce à un mode de vie sain.
Traiter rapidement les infections chroniques, notamment Helicobacter pylori.
Consultations médicales régulières, particulièrement pour les personnes à risque.
Grâce à une prise en charge adaptée et une surveillance médicale régulière, il est possible de vivre une vie normale pendant de nombreuses années.
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