TEP-TDM FDG: 700 USD
TEP-TDM Ga68 PSMA: 1700 USD
IRM du corps entier (3 Tesla): 900 USD
Radiochirurgie stéréotaxique (SRS): 4500 USD
Radiothérapie (à partir de): 4000 USD
Thérapie à l'iode radioactif (à partir de): 3500 USD
Bilan de santé (à partir de): 900 USD
Thérapie Lu-177 PSMA: 9000 USD
Thérapie PSMA Ac-225 (à partir de): 16000 USD
Chirurgie du cerveau (à partir de): 15000 USD
Chirurgie du cancer du sein (à partir de): 8000 USD
Analyse MIBG (à partir de): 2500 USD
TEP-TDM FDG: 700 USD
TEP-TDM Ga68 PSMA: 1700 USD
IRM du corps entier (3 Tesla): 900 USD
Radiochirurgie stéréotaxique (SRS): 4500 USD
Radiothérapie (à partir de): 4000 USD
Thérapie à l'iode radioactif (à partir de): 3500 USD
Bilan de santé (à partir de): 900 USD
Thérapie Lu-177 PSMA: 9000 USD
Thérapie PSMA Ac-225 (à partir de): 16000 USD
Chirurgie du cerveau (à partir de): 15000 USD
Chirurgie du cancer du sein (à partir de): 8000 USD
Analyse MIBG (à partir de): 2500 USD
Le lymphome non hodgkinien (LNH) regroupe un ensemble varié de cancers qui touchent le système lymphatique, essentiel à l’immunité du corps. À l’inverse du lymphome de Hodgkin, le LNH ne présente pas les cellules caractéristiques de Reed-Sternberg et comprend plusieurs sous-types aux évolutions cliniques et pronostics différents. Ce guide approfondi vous apporte toutes les informations essentielles sur son histoire, ses symptômes, son diagnostic, ses traitements, son pronostic et les mesures préventives.
L’histoire du lymphome non hodgkinien remonte au XIXᵉ siècle, mais sa distinction claire par rapport au lymphome de Hodgkin date seulement du XXᵉ siècle. En 1832, le Dr Thomas Hodgkin décrivait la maladie maintenant connue sous le nom de lymphome de Hodgkin. C’est seulement en 1956 qu’Henry Rappaport établit une classification claire séparant ces deux formes, facilitant ainsi les progrès en diagnostic et en traitement.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le lymphome non hodgkinien représente environ 4 % des nouveaux cas de cancer dans le monde. Chaque année, environ 544 000 nouveaux cas sont diagnostiqués, et près de 259 000 décès y sont associés. Le LNH touche principalement les personnes âgées de plus de 60 ans, bien qu’il puisse apparaître à tout âge. Son incidence augmente régulièrement en raison de l’amélioration des diagnostics et de l’exposition accrue à certains facteurs environnementaux.
Les causes exactes du LNH restent incertaines, mais certains facteurs de risque sont bien identifiés :
Affaiblissement du système immunitaire : personnes vivant avec le VIH, transplantées ou atteintes de maladies auto-immunes.
Infections virales ou bactériennes : virus Epstein-Barr (EBV), virus de l’hépatite C (VHC), virus lymphotrope T humain (HTLV-1), bactérie Helicobacter pylori.
Facteurs génétiques : antécédents familiaux de LNH.
Exposition environnementale : pesticides, solvants industriels ou radiations.
Les symptômes varient selon la localisation et le stade de la maladie, mais incluent fréquemment :
Gonflement indolore des ganglions lymphatiques (cou, aisselles, aine).
Fatigue persistante.
Perte de poids inexpliquée.
Sueurs nocturnes abondantes.
Fièvre et frissons.
Infections répétées.
Douleurs abdominales, gonflement du foie ou de la rate.
Difficulté respiratoire ou douleurs thoraciques si les ganglions thoraciques sont touchés.
Le diagnostic précis du LNH nécessite plusieurs examens complémentaires :
Examen clinique : vérification des ganglions lymphatiques et de la taille du foie ou de la rate.
Analyses sanguines : numération formule sanguine (NFS), dosage de la lactate déshydrogénase (LDH).
Biopsie : prélèvement d’un ganglion pour analyse histologique.
Imagerie médicale : scanner (TDM), IRM, PET-Scan.
Biopsie de la moelle osseuse : recherche d’une atteinte médullaire.
Le traitement du LNH dépend de son type, son stade, l’âge et la santé générale du patient. Les principaux traitements incluent :
Chimiothérapie : principal traitement pour la majorité des cas.
Radiothérapie : pour réduire les symptômes ou traiter des zones précises.
Immunothérapie : anticorps monoclonaux (ex : Rituximab) ciblant les cellules cancéreuses.
Thérapies ciblées : médicaments spécifiques agissant sur les protéines ou gènes anormaux.
Greffe de cellules souches : indiquée dans les cas agressifs ou en récidive.
Le pronostic dépend fortement du sous-type, du stade de la maladie, de l’âge du patient et de sa réponse au traitement. Globalement, le taux de survie à cinq ans du LNH est estimé à environ 73 %. Certains sous-types, comme le lymphome folliculaire, présentent un taux de survie de plus de 85 %, tandis que les formes agressives telles que le lymphome diffus à grandes cellules B ont un taux légèrement inférieur (60 à 70 %).
Bien qu’il n’y ait pas de moyen sûr d’éviter le LNH, certaines stratégies préventives existent :
Réduire l’exposition aux produits chimiques cancérigènes.
Traiter efficacement les infections virales chroniques comme le VIH ou l’hépatite C.
Maintenir un système immunitaire fort grâce à une bonne hygiène de vie.
Réaliser des contrôles médicaux réguliers, surtout en cas de facteurs de risque élevés.
Les recherches récentes, notamment la thérapie CAR T-cellulaire, montrent des résultats très encourageants pour les patients atteints de formes avancées ou récurrentes du LNH. Les travaux se poursuivent pour améliorer encore ces traitements et la qualité de vie des patients.
Le lymphome non hodgkinien reste complexe, mais la sensibilisation aux symptômes, le diagnostic précoce et les avancées thérapeutiques améliorent continuellement le pronostic des patients. Le combat contre cette maladie progresse grâce à la recherche et aux nouvelles approches thérapeutiques.
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